HUGOT Marcel
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SAPIGNEUL, mémoire d'un village disparu :: Généalogie et hommages :: Hommages à vos ancêtres pendant la 1ère guerre mondiale
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HUGOT Marcel
Bonjour,
Carte écrite par Marcel à son frère André le jour où il doit remonter en ligne:
Voici le parcours militaire et quelques photos de mon arrière-grand-père Marcel HUGOT. Né à GUEUX (51) le 19/11/1896 à 22h. Décédé le 05/02/1978 à VERZENAY (51). Il s'est marié à une cormicienne, COLLET Louise estelle, et a alors vécu à CORMICY (51).
Matricule n°506 de la classe 1916Incorporé au 155éme régiment d'infanterie arrivé au corps le 12 avril 1915 au sein de la 28éme Cie le 26 mai 1915. Passé au 419éme R.I. arrivé au corps le 15 août 1915. Soldat 1ère classe le 29 avril 1916. Passé au 36éme R.I. le 8 septembre 1916. Passé au 102éme R.I. le 26 septembre 1916. Passé à la 9éme Cie le 5 octobre 1916. Évacué malade le 16/01/1918. Retour à la Cie le 13 mars 1918. Proposé réformé n°1 avec gratification 45% par la commission de réforme de Chalons s/Marne du 10 juin 1919 pour impotence fonctionnelle de la main et de l'avant bras droit. Rayé des contrôles le 20 juin 1919 sur pièces déjà réformé. Pension temporaire ramenée de 45% à 80%. Limitation de la flexion active des deux derniers doigts de la main droite. Commission de réforme de Chalons s/Marne du 24 juin 1921. Sur pièces déjà réformé proposé pour pension permanente 45% aggravation art.7 par la commission de réforme de Chalons s/Marne du 4 mai 1923 pour main droite impotence fonctionnelle marquée limitation de la flexion du pouce par radius métacarpe-phalangienne et interphalangienne et raideur des 4 derniers doigts, raideur du poignet surtout marquée par l'extention qui ne défosse pas la verticale atrophié des interosseux troubles trophiques de la main.
Décorations: Croix de guerre, étoile de Vermeil, médaille militaire du décret du 22 juillet 64.
Blessures: Blessé au Mont Kemmal le 27 mai 1918 par éclat d'obus, fracture du radius.
Carte écrite par Marcel à son frère André le jour où il doit remonter en ligne:
Dernière édition par David.H le 22/3/2013, 13:35, édité 3 fois
David.H- Accro
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Re: HUGOT Marcel
Bonjour à tour, bonjour David,
Merci pour cette nouvelle rubrique.
Beau parcours que celui de ton AGP, et en plus il en est sorti indemne (ou presque).
Est-ce que tu sais s'il est passé dans la région : du Front de Champagne, en passant par Reims (le Fort de la Pompelle, Sapigneul et Berry-au-Bac) et le Chemin des Dames ?
Cordialement
Béatrice
Merci pour cette nouvelle rubrique.
Beau parcours que celui de ton AGP, et en plus il en est sorti indemne (ou presque).
Est-ce que tu sais s'il est passé dans la région : du Front de Champagne, en passant par Reims (le Fort de la Pompelle, Sapigneul et Berry-au-Bac) et le Chemin des Dames ?
Cordialement
Béatrice
Re: HUGOT Marcel
Bonjour à Toutes et à tous,
Bonjour David,
Eh bien pour une coincidence !!! Mon Aieul a été tué à Vierstraat (à coté du mont Kemmel) le 27 mai 1918. Il appartenait au 44 RI. Je ne sais pas si il a toujours été au 44 RI mais si c'est le cas, il a été de presque tous les points chauds:
1914:
ALTKIRCH (7 août). - MULHOUSE (19 août). - PROYART (29 août). -
LA MARNE (6-10 septembre). - L'AISNE (12-23 septembre).
1915:
CROUY (12-14 janvier,). - OFFENSIVE DE CHAMPAGNE (25 septembre).
1916:
VERDUN (21-27 février). - LA SOMME (9 août). - BOUCHAVESNES
(12-13 septembre).
1917:
L'OFFENSIVE DU 16. AVRIL. -- VERDUN (cote 304) (3-13 septembre
1918:
COMBATS DANS LA RÉGION DU MONT KEMMEL. LA MARNE
ET LA VESLE. - LA BUTTE DE TAHURE. - LES DERNIERS COMBATS.
Le 44 passera aussi au Godat /Loivre et à proximité de Brimont. Un extrait de l'historique du 44 RI:
« L'offensive du 16 avril 1917.
Après une période d'instruction au camp de l\Liilly, la division est amenée dans la région nord-ouest de Reims. Dans la nuit du 1.) au 16 avril 1917, le 44° occupe les parallèles de départ du secteur du Godat qu'il à-orgàï lsées en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la 14e division, qui a pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le contournant par le nord.
Son objectif final est la grande route de Reims à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ. Il est défendu par une première position étayée de points d'appui solides, par trois positions intermédiaires et des bois organisés; plus je deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de défense, qu'une artillerie nombreuse a encore récemment renforcées.
Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places d'armes et monte à l'assaut. Le lieutenant-colonel Niéger est, peu après, grièvement blessé sur la deuxième ligne allemande. Le commandant de Pélacot prend alors le commandement.
A peine le bataillon de tète a-t-il enlevé la première position du Bois-en-Potence où son chef, le commandant Vergne, trouve la mort, que les deux autres bataillons le dépassent. Le bataillon Dubin, à gauche, s'empare d'une partie du Bois- Séchamp, mais il est obligé de stopper, le mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste là, toute la journée, à de furieuses contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie ennemie, s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce. Le 2° bataillon progresse vigoureusement à droite, constam ment en avance sur l'horaire prévu. Sous les ordres du capitaine Arlabosse, il enlève successivement la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec quelques éléments du bataillon Dubin qui opèrent en liaison avec lui, il aborde les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-, avière; il s'en empare en même temps que des batteries allemandes encore en action.
Mais la situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres laisse le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon Arlabosse s'organise hâtivement, le bataillon Vergne qui, malgré de lourdes pertes, a formé quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se relier avec le bataillon Dubin.
Une forte contre-attaque ennemie se déclanche, un léger mouvement de repli est prescrit pour permettre à la division de se rallier et d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle position, le régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le combat pendant plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi.
La journée du 16 avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8 officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre d'engins de tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres. Cette bataille vaut au 44° sa deuxième citation à l'ordre de l'armée, qui lui confère le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre :. Régiment d'élite, merveilleux instrument de combat, s'est toujours montré égal à sa tâche dans toutes les circonstances où le commandement a fait appel à sa vaillance.
Le 16 avril 1917, sous le commandement du lieutenant-colonel Niéger, a conquis de nouveaux titres de gloire en pénétrant dans les puissantes organisations allemandes avec un enthousiasme et une impétuosité qui lui permirent d'enlever les positions sur une profondeur de quatre kilomètres. S'est maintenu sur le terrain conquis bien que privé de son chef grièvement blessé et d'une grande partie de ses cadres, et a repoussé victorieusement toutes les contre-attaques de l'ennemi.
Le 19 avril, le lieutenant-colonel Rey prend le commandement du régiment.
- 21 --
Le 21 mai, le 44e, après un repos dans la région d'Ay, rejoint le.secteur de Loivre et de Courcy. Là, il occupe des organisations improvisées pendant les durs combats livrés autour du fort de Brimont, observatoire merveilleux d'où les Allemands dominent nos positions et plongent dans les boyaux crayeux hâtivement construits après l'offensive d'avril. La première ligne qui, tantôt s'appuie au canal ou l'enjambe pour former une tête de pont réduite, tantôt emprunte le talus de la voie ferrée ou l'escalade pour l'englober dans notre système de défense, est souvent inquiétée par de fortes reconnaissances allemandes et par des coups de main hardis. »
Cordialement
Laurent
Bonjour David,
Eh bien pour une coincidence !!! Mon Aieul a été tué à Vierstraat (à coté du mont Kemmel) le 27 mai 1918. Il appartenait au 44 RI. Je ne sais pas si il a toujours été au 44 RI mais si c'est le cas, il a été de presque tous les points chauds:
1914:
ALTKIRCH (7 août). - MULHOUSE (19 août). - PROYART (29 août). -
LA MARNE (6-10 septembre). - L'AISNE (12-23 septembre).
1915:
CROUY (12-14 janvier,). - OFFENSIVE DE CHAMPAGNE (25 septembre).
1916:
VERDUN (21-27 février). - LA SOMME (9 août). - BOUCHAVESNES
(12-13 septembre).
1917:
L'OFFENSIVE DU 16. AVRIL. -- VERDUN (cote 304) (3-13 septembre
1918:
COMBATS DANS LA RÉGION DU MONT KEMMEL. LA MARNE
ET LA VESLE. - LA BUTTE DE TAHURE. - LES DERNIERS COMBATS.
Le 44 passera aussi au Godat /Loivre et à proximité de Brimont. Un extrait de l'historique du 44 RI:
« L'offensive du 16 avril 1917.
Après une période d'instruction au camp de l\Liilly, la division est amenée dans la région nord-ouest de Reims. Dans la nuit du 1.) au 16 avril 1917, le 44° occupe les parallèles de départ du secteur du Godat qu'il à-orgàï lsées en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la 14e division, qui a pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le contournant par le nord.
Son objectif final est la grande route de Reims à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ. Il est défendu par une première position étayée de points d'appui solides, par trois positions intermédiaires et des bois organisés; plus je deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de défense, qu'une artillerie nombreuse a encore récemment renforcées.
Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places d'armes et monte à l'assaut. Le lieutenant-colonel Niéger est, peu après, grièvement blessé sur la deuxième ligne allemande. Le commandant de Pélacot prend alors le commandement.
A peine le bataillon de tète a-t-il enlevé la première position du Bois-en-Potence où son chef, le commandant Vergne, trouve la mort, que les deux autres bataillons le dépassent. Le bataillon Dubin, à gauche, s'empare d'une partie du Bois- Séchamp, mais il est obligé de stopper, le mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste là, toute la journée, à de furieuses contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie ennemie, s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce. Le 2° bataillon progresse vigoureusement à droite, constam ment en avance sur l'horaire prévu. Sous les ordres du capitaine Arlabosse, il enlève successivement la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec quelques éléments du bataillon Dubin qui opèrent en liaison avec lui, il aborde les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-, avière; il s'en empare en même temps que des batteries allemandes encore en action.
Mais la situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres laisse le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon Arlabosse s'organise hâtivement, le bataillon Vergne qui, malgré de lourdes pertes, a formé quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se relier avec le bataillon Dubin.
Une forte contre-attaque ennemie se déclanche, un léger mouvement de repli est prescrit pour permettre à la division de se rallier et d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle position, le régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le combat pendant plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi.
La journée du 16 avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8 officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre d'engins de tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres. Cette bataille vaut au 44° sa deuxième citation à l'ordre de l'armée, qui lui confère le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre :. Régiment d'élite, merveilleux instrument de combat, s'est toujours montré égal à sa tâche dans toutes les circonstances où le commandement a fait appel à sa vaillance.
Le 16 avril 1917, sous le commandement du lieutenant-colonel Niéger, a conquis de nouveaux titres de gloire en pénétrant dans les puissantes organisations allemandes avec un enthousiasme et une impétuosité qui lui permirent d'enlever les positions sur une profondeur de quatre kilomètres. S'est maintenu sur le terrain conquis bien que privé de son chef grièvement blessé et d'une grande partie de ses cadres, et a repoussé victorieusement toutes les contre-attaques de l'ennemi.
Le 19 avril, le lieutenant-colonel Rey prend le commandement du régiment.
- 21 --
Le 21 mai, le 44e, après un repos dans la région d'Ay, rejoint le.secteur de Loivre et de Courcy. Là, il occupe des organisations improvisées pendant les durs combats livrés autour du fort de Brimont, observatoire merveilleux d'où les Allemands dominent nos positions et plongent dans les boyaux crayeux hâtivement construits après l'offensive d'avril. La première ligne qui, tantôt s'appuie au canal ou l'enjambe pour former une tête de pont réduite, tantôt emprunte le talus de la voie ferrée ou l'escalade pour l'englober dans notre système de défense, est souvent inquiétée par de fortes reconnaissances allemandes et par des coups de main hardis. »
Cordialement
Laurent
Cote_108- Accro
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Re: HUGOT Marcel
ça a dû bien taper ce jour là...Cote_108 a écrit:Eh bien pour une coincidence !!! Mon Aieul a été tué à Vierstraat (à coté du mont Kemmel) le 27 mai 1918.
David.H- Accro
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Re: HUGOT Marcel
Bonjour David
Pour Sûr, c'est la période des grandes offensives allemandes de 1918. Les allemands ayant recupéré leurs troupes du front russe (des dizaines et dizaines de divisions) veulent mettre absoluement fin à la guerre sur le front Ouest. Des troupes très nombreuses et expérimentées formeront les unités d'élite et partiront à l'assaut avec une nouvelle technique de combat (bombardement court mais très très intense, puis infiltration par petit groupe type commando dans ce qui reste des defenses adverses. Ils ne s'attardent pas sur les défenses qui resistent mais les contournent)==> A l'identique des assauts sur le CDD en 1918 et qui ammènera les alllemands une nouvelle fois sur la marne mais sur le CDD c'est le principe de défense en profondeur qui n'a pas été mis en place qui sera la cause de la percée ennemie.
Cordialement
Laurent
Pour Sûr, c'est la période des grandes offensives allemandes de 1918. Les allemands ayant recupéré leurs troupes du front russe (des dizaines et dizaines de divisions) veulent mettre absoluement fin à la guerre sur le front Ouest. Des troupes très nombreuses et expérimentées formeront les unités d'élite et partiront à l'assaut avec une nouvelle technique de combat (bombardement court mais très très intense, puis infiltration par petit groupe type commando dans ce qui reste des defenses adverses. Ils ne s'attardent pas sur les défenses qui resistent mais les contournent)==> A l'identique des assauts sur le CDD en 1918 et qui ammènera les alllemands une nouvelle fois sur la marne mais sur le CDD c'est le principe de défense en profondeur qui n'a pas été mis en place qui sera la cause de la percée ennemie.
Cordialement
Laurent
Cote_108- Accro
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Re: HUGOT Marcel
Cote_108 a écrit:Pour Sûr, c'est la période des grandes offensives allemandes de 1918. Les allemands ayant recupéré leurs troupes du front russe (des dizaines et dizaines de divisions) veulent mettre absoluement fin à la guerre sur le front Ouest. Des troupes très nombreuses et expérimentées formeront les unités d'élite et partiront à l'assaut avec une nouvelle technique de combat (bombardement court mais très très intense, puis infiltration par petit groupe type commando dans ce qui reste des defenses adverses. Ils ne s'attardent pas sur les défenses qui resistent mais les contournent)==> A l'identique des assauts sur le CDD en 1918 et qui ammènera les alllemands une nouvelle fois sur la marne mais sur le CDD c'est le principe de défense en profondeur qui n'a pas été mis en place qui sera la cause de la percée ennemie.
A ce propos, j'ai lut dernièrement que les nouvelles techniques françaises avec notamment l'utilisation des chars d'assaut à permis aux Général MANGIN et DEGOUTTE de repousser les allemands lors de ces grandes offensives de 1918.
Voici quelques extraits d'un exposé très intéressant de C.Douville sur les combats de 1918:
http://www.passion-histoire.net/n/www/viewtopic.php?f=47&t=269&start=0
La défense élastiquePour éviter une nouvelle défaite comme celle subie sur le Chemin des Dames, le général Pétain conseille au général Gouraud d'évacuer les tranchées de première ligne, d'infiltrer des îlots de résistance entre les premières et secondes lignes de tranchées, d'écraser les secondes et troisièmes lignes allemandes par le feu des canons Français et d'exterminer la première ligne allemande par une contre attaque d'infanterie .
Cette tactique, Gouraud l'adopte, et elle marche, quand les allemands attaquent le 15 juillet, c'est un massacre, la tactique Française inspirée par le général Pétain réussit à merveille, les poilus prennent leur revanche sur les vainqueurs du Chemin des Dames, en deux jours, l'armée allemande a perdu 40 000 hommes, les Français 5000 . L'offensive que les allemands avaient baptisé " offensive pour la paix " est un désastre . Sur la Marne, les allemands ont gagné un peu de terrain, mais ils sont finalement repoussés grâce à des contres attaques énergiques menées par les Français, les Italiens et les Américains.
Les chars d'assautLa 10eme armée Française du général Mangin forte de 9 divisions Française, une américaine et une britannique contre attaque sur le flanc de l'armée allemande, Mangin fait attaquer avec 400 chars légers Renault soutenu par une nuée d'avions, l'élan de l'infanterie Française est superbe, les allemands sont complètement surpris ( l'attaque a commencé dès 6 heures du matin!), pendant ce temps la 6eme armée Française du général Degoutte attaque de front avec 6 divisions Françaises, 2 américaine et 1 britannique, elle attaque avec l'aide de 120 chars Renault et par l'appui de l'artillerie Française qui fournit un feu roulant qui devient vite insupportable pour l'ennemi, les alliés s'élancent aussi brillamment que les soldats de Mangin, en deux jours, la poche est réduite, à en lire les historiques des régiments Français, on s'aperçoit que les chars d'assauts n'étaient pas tout le temps là pour épauler les efforts des Français, beaucoup de régiments Français durent neutraliser les mitrailleuses allemandes à la grenade et résister aux tirs de contre batteries allemandes .
On peut dire que dans cette bataille le soldat Français fut vraiment magnifique, les résultats sont là : 100 000 allemands prisonniers, 3300 mitrailleuses allemandes capturées, 500 canons rapportés à Paris . Dans cette victoire il y a eu de la gloire pour tous les poilus, les vieux, les jeunes, les coloniaux, les indigènes des colonies etc.....
" Nos troupes, écrit Ludendorff, ont été submergés par des chars d'assauts, ce sont elles qui ont donné la victoire aux Français "
Paris est dégagé mais Foch ne s'arrête pas là, son but est de gagner la guerre, rejeter les allemands en Allemagne, il en a les moyens : les Français et les Anglais disposent d'une multitude chars d'assauts : les chars Ft 17 de Renault, les Schneider, les William Foster etc ....., l'aviation franco-britannique domine le ciel grâce au nombre d'avions, sans parler de l'artillerie lourde très bien commandée par des officiers Français compétent . Foch déclenche une offensive dans la poche d'Amiens, celle-ci se déroule 8 août, les deux armées britanniques de Haig et l'armée Française du général Debeney s'enfoncent dans la brèche, les chars Français et anglais sèment la déroute dans les rangs allemands, les alliés font de nouveau 35 000 prisonniers allemands et capturent un matériel considérable ( mitrailleurs, canons etc..) .
Ludendorff est désespéré, il écrit au Kaiser : " Ce 8 août est le jour de deuil de l'armée allemande . Nous ne pourrons jamais gagner la guerre contre le tank; il faut négocier avec l'ennemi ".
Mise au point sur le rôle des Etats-Unis qui semble avoir été quelque peu exagéré :L'Amérique entre en guerre non pas pour " sauver les alliés ", mais pour faire tout simplement la guerre à l'Allemagne ( les sous-marins allemands avaient coulés des navires américains) . C'est en toute logique si ces messieurs entrent en guerre .
Quel fut exactement le rôle militaire des américains : ils ont participé à un bon nombre de combats pendant la bataille de France, mais ce n'est sûrement pas l'appui de l'armée américaine qui a changé la situation : le gros des forces reste franco-anglais ( 120 divisions Françaises, 70 anglaises et 20 américaines), les américains ne possèdent ni chars d'assauts, ni canons lourds, ni avions, ils se battront avec des chars Français Ft17 de Renault ( le futur général américain Patton se fait photographier avec un char FT 17 de Renault), avec de l'artillerie lourde Française et des avions anglais et Français . De plus les généraux allemands ont témoigné dans leurs mémoires que les alliés avaient gagné la guerre grâce à la maîtrise du ciel, l'assaut des chars, et le feu de l'artillerie lourde .
David.H- Accro
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Re: HUGOT Marcel
Bonjour à tous
Bonjour David,
Je rebondis sur tes commentaires relatifs au rôle des EU. Il ne faut pas sous-estimer leur rôle, même si ce que tu dis est exact, car si ls Allemends s'engagent dans des offensives aussi puissantes, importantes et nombreux au primptemps 18, c'est qu'il leur faut gagner en 1918, car ils pensent que les EU seront prêts et trop nombreux en 1919 pour que l'Allemagne ait la moindre chance de victoire. Il leur faut donc gagner en 1918. Ils vont injecter dans ces assauts toutes leurs reserves et aussi toutes leur meilleurs unités dans ces offensives. La raison de l'échec alemand sur la Marne en 1918 est causé à la fois par des problèmes logistiques dans une poche de plus en plus importante et qui aspirent toutes les reserves en hommes avec en face un front qui certes plie mais jamais ne perce et se figera puis contre attaquera. Je rappele qu'initialement l'attaque sur le CDD était une attaque de diversion et l'effort offensif decisif devait être porté dans le nord, il y a donc un chagement de stratégie opportuniste (qui n'a pas été des plus judicieux, peut etre). La contre attaque menée par les chars va effectivement enfoncé un coin dans le flanc allemand et donc les obliger à reculer en catastrophe sous peine de laisser le reste (significatif encore) de leurs troupes offensives, ce qu'il ne pourront faire qu'en partie. Ensuite, la pression mise par les alliés pour ne pas laisser les allemands soufflés et les obligés à un repli continu et en tout point du front. Avec cette tactique, les allemands ne pouvaient plus cibler les endroits du front ou positionner leurs reserves pour resister à un assaut et avaient donc un front relativement "dégarni" et "faible". L'arrivée des EU qui débarquent non plus par 10.000 h/mois mais par 100.000 h/mois produit une masse de soldat permettant de lancer des offensives en tout point du front (pour rappel, avant l'attaque sur le CDD, les troupes anglaise et française n'ont plus de reserves et en tout cas elles sont dans l'incapacité d'effectuer la moindre offensive d'envergure (à l'exception des reserves "cachées" avec leurs chars en prévision de la contre offensive). Les EU ont donc eu un rôle prépondérant dans la défaite allemande et je rejoins tes propos en concluant par le fait que les EU n'ont jamais eu la volonté de sauver les FR et ANG, car ils n'avait pas d'armée et qu'ils sont intervenus contraints et forcés (agression des sous-marins et presison des fr et ANG, et presison aussi financière car les ANG et les FR n'auraient pas pu payer si ils avaient perdus la guerre). A ma connaissance, les EU n'ont jamais eu la volonté de sauver l'europe et autre, mais ils interviennent quand leurs interets sont en jeux, come tout pays qui fait la guerre...
Il est vrai aussi que les alliés avaient une supériorité matérielle quantitative et aussi qualitative (char, artillerie lourde,...), mais ils n'avaient plus suffisament d'hommes pour lancer une offensive tout azimut comme celle qui a permit la victoire. Je finirai par les propos d'un général FR: "Le soldat américain est un excellent soldat, mais il meurt trop vite !"
Cordialement
Laurent
Bonjour David,
Je rebondis sur tes commentaires relatifs au rôle des EU. Il ne faut pas sous-estimer leur rôle, même si ce que tu dis est exact, car si ls Allemends s'engagent dans des offensives aussi puissantes, importantes et nombreux au primptemps 18, c'est qu'il leur faut gagner en 1918, car ils pensent que les EU seront prêts et trop nombreux en 1919 pour que l'Allemagne ait la moindre chance de victoire. Il leur faut donc gagner en 1918. Ils vont injecter dans ces assauts toutes leurs reserves et aussi toutes leur meilleurs unités dans ces offensives. La raison de l'échec alemand sur la Marne en 1918 est causé à la fois par des problèmes logistiques dans une poche de plus en plus importante et qui aspirent toutes les reserves en hommes avec en face un front qui certes plie mais jamais ne perce et se figera puis contre attaquera. Je rappele qu'initialement l'attaque sur le CDD était une attaque de diversion et l'effort offensif decisif devait être porté dans le nord, il y a donc un chagement de stratégie opportuniste (qui n'a pas été des plus judicieux, peut etre). La contre attaque menée par les chars va effectivement enfoncé un coin dans le flanc allemand et donc les obliger à reculer en catastrophe sous peine de laisser le reste (significatif encore) de leurs troupes offensives, ce qu'il ne pourront faire qu'en partie. Ensuite, la pression mise par les alliés pour ne pas laisser les allemands soufflés et les obligés à un repli continu et en tout point du front. Avec cette tactique, les allemands ne pouvaient plus cibler les endroits du front ou positionner leurs reserves pour resister à un assaut et avaient donc un front relativement "dégarni" et "faible". L'arrivée des EU qui débarquent non plus par 10.000 h/mois mais par 100.000 h/mois produit une masse de soldat permettant de lancer des offensives en tout point du front (pour rappel, avant l'attaque sur le CDD, les troupes anglaise et française n'ont plus de reserves et en tout cas elles sont dans l'incapacité d'effectuer la moindre offensive d'envergure (à l'exception des reserves "cachées" avec leurs chars en prévision de la contre offensive). Les EU ont donc eu un rôle prépondérant dans la défaite allemande et je rejoins tes propos en concluant par le fait que les EU n'ont jamais eu la volonté de sauver les FR et ANG, car ils n'avait pas d'armée et qu'ils sont intervenus contraints et forcés (agression des sous-marins et presison des fr et ANG, et presison aussi financière car les ANG et les FR n'auraient pas pu payer si ils avaient perdus la guerre). A ma connaissance, les EU n'ont jamais eu la volonté de sauver l'europe et autre, mais ils interviennent quand leurs interets sont en jeux, come tout pays qui fait la guerre...
Il est vrai aussi que les alliés avaient une supériorité matérielle quantitative et aussi qualitative (char, artillerie lourde,...), mais ils n'avaient plus suffisament d'hommes pour lancer une offensive tout azimut comme celle qui a permit la victoire. Je finirai par les propos d'un général FR: "Le soldat américain est un excellent soldat, mais il meurt trop vite !"
Cordialement
Laurent
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